Les cartes de pointage demeurent toujours une méthode de saisie de données des heures de travail, notamment dans le milieu du commerce de détail. Étant donné le temps investi pour analyser chaque carte et pour entrer les données dans le système de paie, on se demande pourquoi les cartes de pointage sont toujours en usage.
Les cartes de pointage
Il existe plusieurs méthodes de collecte des données des heures de travail. Chacune possède ses avantages et ses inconvénients. Nous en présentons quatre.
1. Systèmes de réponse vocale interactive
Ces systèmes permettent aux employés de signaler un numéro, d’entrer leur mot de passe et leurs informations de temps en appuyant sur les touches de leur téléphone. Quoique peu dispendieux, les systèmes de réponse vocale interactive sont limités. Ils n’ont pas d’interface visuelle et rien ne garantit que la personne qui entre le mot de passe soit le bon employé.
2. Lecteurs de cartes
Les lecteurs de cartes utilisent des bandes magnétiques ou la technologie de codes à barres. Les employés glissent leur carte devant le lecteur au début ou à la fin de leur journée de travail. Cette technologie convient aux compagnies qui ont une entrée centrale avec accès contrôlé. Toutefois, ils n’offrent pas une interface utilisateur interactive.
3. Horodateurs en réseau ou en ligne
Ceux-ci sont accessibles via l’intranet de la compagnie par une ouverture de session des employés. Les employés entrent leurs temps et les gestionnaires les approuvent.
4. Simulateurs d’horodateurs biométriques
Les simulateurs d’horodateurs biométriques reconnaissent jusqu’à trois empreintes digitales par individu et procurent au système la confirmation de l’identité de l’employé qui pointe. Certains associent cette technologie comme une intrusion dans la vie privée des employés.
La saisie automatisée des heures de travail élimine les erreurs de paie. En ajoutant un portail Internet, les employés peuvent avoir accès à l’information sur leur paie en tout temps paie.
Cet article s'inscrit dans le cadre d'un dossier complet intitulé «La gestion des horaires de travail, une tâche beaucoup plus complexe que l'on pourrait penser.»
